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La Petite Sirène

Vendredi 23 novembre 2007 à 20 heures

Vingt-huit jeunes danseurs sur la scène de Beaulieu en l'honneur de Riccardo Dousse, danseur et chorégraphe suisse. Avec la participation de l'Ecole de cirque de Lausanne et de l'Orchestre Al Fine, direction Renaud Bouvier

Affiche du spectacle «La Petite Sirène» Les élèves du programme «  Danse-Etudes  » de Lausanne se produiront le 23 novembre prochain à Beaulieu en l'honneur de Riccardo Dousse, danseur et chorégraphe suisse. Conseiller artistique de la filière, Riccardo Dousse travaille en collaboration avec les professeurs de «  Danse-Etudes  » afin d'assurer le sérieux et la cohérence de la formation proposée aux élèves. Il fête cette année ses 70 ans et l'AFJD a voulu rendre hommage à ce grand danseur lausannois, engagé dans les compagnies les plus prestigieuses (à la Scala de Milan, au New York City Ballet, au Het Nederlands Ballet, …) et chorégraphe de renom (notamment au Stadttheater de Lucerne, au Stadttheater de Bern, au Bayerischen Staatsballett de Munich). Les jeunes danseurs ont déjà eu la chance de danser certaines de ses chorégraphies et auront le plaisir de danser sa nouvelle création, «  La Petite Sirène  ».

Questions à Riccardo Dousse

Vous mettez en scène «  La Petite Sirène  » avec 28 jeunes élèves. Vous avez l'habitude de créer pour un grand nombre de danseurs. Quelle est la différence avec des enfants âgés de 10 à 18 ans ?
Riccardo Dousse : Lorsque je crée une chorégraphie, je ne m'enferme pas dans une pièce pour imaginer les pas, puis les imposer tels quels aux danseurs. Je crée en fonction des danseurs et danseuses qui danseront ma création, je m'en inspire, et je tente de leur faire danser ce qui les mettra vraiment en valeur. Il en va de même avec des enfants. Je conçois la chorégraphie en fonction de leurs capacités, de leur âge, de leur expressivité, de leur maturité... et je tente surtout de mettre en valeur ce qu'ils peuvent faire.
Pourquoi avoir choisi de mettre en scène «  La Petite Sirène  » ?
R. D. : C'était lors du dernier spectacle, Marjolaine Piguet m'a lancé une boutade à la fin de la soirée : «  Alors, on fait quoi l'année prochaine ?  ». Du tac au tac, je lui ai répondu «  la Petite Sirène  ». J'imaginais parfaitement certains élèves dans certains rôles. Je voyais une des élèves en particulier parfaite pour le rôle de la sirène ! Quelques jours plus tard, en me promenant dans les rues de Lausanne, je suis tombé totalement par hasard sur la musique de Jean Sibelius et l'une des plages, «  La Tempête  », m'a tout de suite convaincu de monter ce ballet, avec cette musique qui correspondait parfaitement à ce que je ressentais ! Mais c'est vraiment le hasard qui m'a mené à cette création.